Les modes de vie ont évolué, les comportements alimentaires aussi. Grignoter à longueur de journée, délaisser les produits frais, manger devant la télé… sont autant de facteurs qui déstructurent les repas et contribuent à la prise de poids. Tout comme l’absence de petits déjeuners, de déjeuners déséquilibrés, ou la prise de goûters trop riches, à base de soda et de barres chocolatées.
Les kilos en trop qui s’accumulent peuvent très vite avoir des conséquences sur la santé des enfants. Douleurs articulaires, problèmes orthopédiques (pieds plats, entorses…), troubles respiratoires (asthme, ronflements, apnée du sommeil…) … Et plus tard, troubles hormonaux, hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires… Le surpoids peut aussi être un véritable handicap social et un facteur de dépression, surtout quand l’enfant doit faire face aux remarques, parfois terribles, de ses camarades…
L’école a la responsabilité particulière, en liaison étroite avec les familles, de veiller à la santé des élèves qui lui sont confiés et de favoriser le développement harmonieux de leur personnalité. Elle pourrait apprendre aux enfants à mieux manger. En effet, une étude démontre qu’aux Etats-Unis les enfants ayant bénéficié d’une éducation nutritionnelle à l’école ont 50% d’excès de poids en moins que leurs camarades.